Month: septembre 2011

DE BONS VOISINS

Quand on a fermé l’espace aérien après les attaques du 11 septembre 2001, des avions ont dû atterrir à l’aéroport le plus proche. Près de 40 avions ont atterri à Gander, à Terre-Neuve. Du coup, cette petite collectivité canadienne a doublé sa population lorsque des milliers de passagers apeurés y sont arrivés. Les Terre-Neuviens leur ont ouvert leur foyer, et les autorités ont converti des lycées, des salons, des églises et des salles de réception en lieux d’hébergement. Les voyageurs coincés ont été éblouis par la générosité et la bonté de leurs voisins.

ON NE SAIT JAMAIS

Pendant mes années de séminaire, j’ai dirigé une colonie de vacances pour garçons et filles du YMCA. Je commençais chaque journée en racontant une courte histoire à laquelle j’essayais d’intégrer un élément de l’Évangile.

L’HORLOGE DU GRAND-PÈRE

En 1876, Henry Clay Work a composé une chanson intitulée « My Grandfather’s Clock » décrivant l’horloge qui rythme par son tic tac la vie du grand-père qui en est le propriétaire. Il voit toute sa vie – enfance, vie d’adulte et vieillesse – selon son horloge bien-aimée. En voici le refrain : Quatre-vingt-dix ans sans prendre de retard ; tic, tac, tic, tac ; les secondes de sa vie elle égrène ; tic tac, tic tac ; mais elle s’est arrêtée net, pour ne jamais plus se remettre en marche, quand le vieil homme est mort.

LA JUSTICE EN MIRE

Dans les 135 dernières années du base-ball professionnel, seuls 20 lanceurs ont disputé un match parfait. Le 2 juin 2010, Armando Galarraga des Tigers de Detroit serait devenu le 21e, si l’erreur d’un arbitre ne lui avait dérobé le titre dont tout lanceur rêve. La reprise vidéo a montré la vérité. Même si l’arbitre a ultérieurement reconnu son erreur et a demandé à Galarraga de l’en excuser, il était impossible de changer le jugement rendu sur le terrain.

MESURER LA CROISSANCE

Lorsqu’un lycéen a tenté d’utiliser un thermomètre pour mesurer une table, son professeur en a été ahuri. Durant ses 15 années d’enseignement, David avait vu beaucoup de situations tristes et choquantes, mais lui-même n’arrivait pas à croire qu’un élève avait pu se rendre jusqu’au secondaire sans connaître la différence entre une règle et un thermomètre.

CE QU’IL Y A DE BON DANS LE TRAVAIL

Certains chrétiens grandissent en croyant que le travail est répréhensible, qu’il s’agit d’une malédiction que le péché d’Adam et d’Ève aurait entraînée. Si elle n’est pas corrigée, cette croyance erronée risque d’amener des gens à croire que ce qu’ils font dans leur travail jour après jour n’importe pas aux yeux de Dieu – ou du moins, n’importe pas autant que le travail des missionnaires et des pasteurs. Toutefois, c’est faux, comme Genèse 1.26-31 l’enseigne.

LE MONDE DES FOURMIS

L’un des points forts de mon travail comme directeur d’un collège est la remise des diplômes. Une année, tandis que je me rendais à pied à la cérémonie, je me réjouissais à l’idée de voir nos diplômés sortir dans le monde, forts de la puissance transformatrice du royaume de Christ. Chemin faisant, j’ai remarqué des fourmis ingénieuses en train de vaquer à leurs occupations. Je me suis dit : Il y a de bien plus grandes choses qui sont en train de se produire que la construction de buttes de sable !

LA NECESSITÉ DES LARMES

Après le tremblement de terre de 2010 en Haïti, nous avons tous été bouleversés de voir les images de la destruction et de la souffrance que le peuple de ce minuscule pays subissait. Parmi les nombreuses images à fendre le coeur que j’ai vues, il y en a une qui a particulièrement retenu mon attention. Elle montrait une femme en train de pleurer en fixant du regard la destruction massive qu’elle avait sous les yeux. Son esprit ne parvenait pas à gérer la souffrance de son peuple, et le coeur pris en étau, ses larmes se sont mises à couler. Sa réaction était compréhensible. Parfois, les larmes sont la seule réaction qui convient aux souffrances que nous connaissons.

L’ENNUI AVEC LES HÉROS

Enfant, j’avais un héros : Pete Maravich, un grand marqueur au basket-ball qui maniait le ballon comme un magicien.

TROUVEZ LE LIVRE

Un dimanche, à l’Église dont je suis le pasteur, j’ai invité trois enfants à trouver plusieurs rouleaux sur lesquels avaient été écrits des versets bibliques et que j’avais cachés dans notre sanctuaire. Je leur ai dit qu’une fois qu’ils les auraient trouvés et lus à voix haute, je leur remettrais un prix. Vous auriez dû les voir ! Ils couraient, déplaçaient des chaises et regardaient sous les plantes et dans les sacs à main (avec la permission des propriétaires). Leur recherche était intense, mais exaltante. Leur recherche zélée et leur découverte subséquente des rouleaux ont suscité de la joie chez les enfants, des encouragements de la part de l’assemblée et un sentiment renouvelé de l’importance de la Parole de Dieu.